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Comment prélever ?

Avant toute opération de prélèvement, établir clairement les problématiques archéologiques et choisir les objets en concertation avec l'analyste.

L’analyse organique nécessite peu de matière extraite (quelques µg). En revanche, le prélèvement (matière minérale en majorité dans le cas des céramiques) atteint quelques grammes et dépend:

  • du matériau constituant l’objet (porosité et type de la pâte, contexte)
  • du type de dépôt : vase rempli, encroûtements, dépôts en film, imprégnations invisibles
  • des molécules à identifier : certaines présentent une bonne résistance aux phénomènes de dégradation post-dépositionnels, d’autres sont très labiles vis-à-vis de l’activité microbienne et bactérienne du sol et des conditions environnementales.

Les meilleures conditions de conservation sont rassemblées dans les milieux arides (chauds ou froids) et dans les milieux anaérobies (sites lacustres ou marins au-delà de 30 m de profondeur). Les échantillons exhumés depuis longtemps présenteront peu de chance d’aboutir à des résultats pertinents.

Plus la céramique ou l’objet en général est poreux et plus les molécules recherchées sont hydrophobes (huiles, graisses, cires, résines), plus petit est le fragment prélevé. Pour une étude générale du contenu (corps gras, vin, saumures par exemple pour les amphores), prélever :

  • dépôt visible en surface : 10 à 100 mg
  • imprégnation de pâte céramique : 1 à 10 g

Pour des encroûtements, l’analyse organique est possible quelle que soit la nature du support, minérale (céramique, métal, verre) ou organique (cuir, bois). Pour les imprégnations, seules les céramiques peuvent être étudiées.

Petit guide de prélèvement ->

 
Copyright 2008 Laboratoire Nicolas Garnier | Mise à jour : septembre 2008